Histoire

En 1978, Nicolas Herrenschmidt, Docteur en Primatologie de l’Université Louis Pasteur, créé le Centre de Primatologie sur les fondations existantes d’une forteresse construite par les Allemands en 1870 - le Fort Foch - à la périphérie de Strasbourg (France).

Ce lieu unique en Europe, qui s’étend sur 7 hectares de terrain boisé, accueille ses premiers animaux pour les besoins de la recherche en éthologie : un groupe de macaques de Célèbes et de macaques de Java. L’isolement géographique et les espaces disponibles offrent un cadre idéal pour étudier les primates en conditions de semi-liberté et développer les connaissances autour de ces groupes sociaux.

Les activités conduites au sein du Centre de Primatologie suscitent tout naturellement l’intérêt des acteurs académiques et privés du secteur de la santé et plus particulièrement de la recherche biomédicale. Ainsi, le Centre de Primatologie complète son offre en proposant diverses prestations telles que la fourniture de Primates Non Humains, la mise à disposition d’espaces ou encore la fourniture de prélèvements biologiques.

En 2011, le site s’étend et de nouveaux bâtiments sont construits afin d’améliorer les espaces et les conditions d’hébergements, et ce, tout en répondant au cadre règlementaire. C’est dans un objectif de professionnalisation de ses activités que la plateforme Silabe – association de droit privé - voit le jour, et reprend l’exploitation du site dont l’activité de soutien à la recherche en éthologie. Durant ces années, l’association s’attachera à maintenir et à améliorer les infrastructures louées à l’Université de Strasbourg, à déployer des standards de qualité au travers d’une certification ISO9001 et à s’engager dans une démarche volontaire de prise en compte du bien-être animal au travers de l’accréditation internationale AAALAC.

En janvier 2018, la plateforme Silabe est intégrée au sein de l’Université qui reprend la gestion intégrale des activités du Centre, pour ne former qu’une seule et même structure : Silabe – Université de Strasbourg. Ce modèle permet aujourd’hui de rassembler sous la tutelle de l’Université des activités de prestations de services, de recherche et de formation dont les synergies sont propices à l’émergence et à la diffusion de bonnes pratiques et de standards de qualité.