Le Primate Non-Humain en Recherche Biomédicale

Si des méthodes substitutives existent et se développent grâce au progrès de la recherche, la recherche animale reste néanmoins un élément indispensable de la recherche biomédicale pour lutter contre d’innombrables maladies qui frappent les hommes et les animaux. Ainsi, la réglementation européenne et française impose l’utilisation du modèle animal dans le développement d’un médicament.

Conséquence du procès de Nuremberg en 1947, et suite à de nombreux accidents dramatiques au début du 20esiècle causés par des médicaments dont la toxicologie n’avait pas été (ou pas suffisamment) testée sur le modèle animal, la réglementation européenne et même internationale s’est renforcée. Elle exige d’évaluer de manière scientifique l’activité pharmacologique sur un modèle animal de la maladie ainsi que l’évaluation toxicologique d’un futur médicament sur au moins deux modèles animaux avant de passer aux tests chez l’Homme.

L’utilisation du Primate Non-Humain est extrêmement limitée (généralement restreinte aux candidats-vaccins) et représente moins de 0,5% de la recherche animale.

De grandes découvertes et avancées scientifiques ont été réalisées grâce au modèle primate, sur des maladies comme le Cancer, le Sida, la Tuberculose, Alzheimer, Parkinson, Zika ou Ebola...faisant ainsi avancer les traitements et la prise en charge des patients.

 

Ci-dessous une liste non exhaustive des grandes découvertes :

 

1928 :Pathogénèse du typhus
1936 :Vaccin contre la fièvre jaune
1940 :

Découverte du facteur rhésus et notion de groupes sanguins

1948-1954 :Travaux sur la poliomyélite, vaccin
1960 :Développement du vaccin contre la rougeole
1975 :Interaction entre les virus oncogènes et le génome
1976 :Premier vaccin contre l’Hépatite B
1981 :Traitement des informations visuelles par le cerveau
2008 :Découverte et travaux sur le HIV
2000-2015 :Travaux de recherche sur la tétraplégie
Depuis 2020 :Développement de vaccins contre le Covid 19