Si des méthodes substitutives existent et se développent grâce au progrès de la recherche, la recherche animale reste néanmoins un élément indispensable de la recherche biomédicale pour lutter contre d’innombrables maladies qui frappent les hommes et les animaux. Ainsi, la réglementation européenne et française impose l’utilisation du modèle animal dans le développement d’un médicament.
Conséquence du procès de Nuremberg en 1947, et suite à de nombreux accidents dramatiques au début du 20esiècle causés par des médicaments dont la toxicologie n’avait pas été (ou pas suffisamment) testée sur le modèle animal, la réglementation européenne et même internationale s’est renforcée. Elle exige d’évaluer de manière scientifique l’activité pharmacologique sur un modèle animal de la maladie ainsi que l’évaluation toxicologique d’un futur médicament sur au moins deux modèles animaux avant de passer aux tests chez l’Homme.
L’utilisation du Primate Non-Humain est extrêmement limitée (généralement restreinte aux candidats-vaccins) et représente moins de 0,5% de la recherche animale.
De grandes découvertes et avancées scientifiques ont été réalisées grâce au modèle primate, sur des maladies comme le Cancer, le Sida, la Tuberculose, Alzheimer, Parkinson, Zika ou Ebola...faisant ainsi avancer les traitements et la prise en charge des patients.